Philippe Van Parijs et Yannick Vanderborght au «Soir»: «Le revenu de base, c’est la liberté réelle pour tous»
Dans « Le revenu de base inconditionnel », Philippe Van Parijs et Yannick Vanderborght défendent une idée « foncièrement émancipatrice ». Nous leur avons opposé quatre objections. Voici leurs réponses.


Beaucoup la nomment encore « allocation universelle. » Le philosophe de l’UCLouvain, Philippe Van Parijs préfère désormais parler du « revenu de base inconditionnel ». D’abord parce que l’expression anglaise « basic income », qu’il a adoptée lorsqu’il a organisé, en 1986, le colloque fondateur du BIEN (aujourd’hui le Basic Income Earth Network), s’est imposée dans le débat international. Mais aussi pour souligner le caractère triplement inconditionnel – et dès lors « radical », insiste-t-il – de cette proposition qu’il défend depuis trente ans.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ce revenu de base pour tous ne me paraît pas une bonne idée, pour plusieurs raisons. Probablement insuffisant pour vivre décemment. Même s'il est indexé (à voir), certains coûts peuvent augmenter proportionnellement davantage : logement, soins de santé. D'où l'obligation de trouver un boulot pour compléter le revenu suivant ses besoins. A voir aussi comment évoluerait le marché du travail. Bref beaucoup d'inconnues. Enfin, gérer la liberté et son temps libre n'est pas toujours facile. On pourrait voir se développer une population qui "vivoterait" de petits boulots occasionnels, de petits trafics. ça existe déjà. çà ne ferait qu'augmenter. Mieux vaut répartir le boulot et rendre solvables des besoins qui aujourd'hui ne le sont pas ou pas assez. Soins aux personnes agées, éducation, etc.