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Essais cliniques: le silence coupable des universités

Une étude de Test-Achats démontre que les principales unifs belges en matière d’essais de médicaments ne communiquent pas leurs résultats. Coupables, Leuven, Gand et Bruxelles plaident l’innocence.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 5 min

C’est une étude très surprenante que publie ce mardi l’association de protection des consommateurs Test-Achats. Elle démontre que les principales universités belges en matière d’essais cliniques de médicaments, en l’occurrence les universités de Leuven, de Gand et de Bruxelles, ne communiquent pas les résultats de ces essais, alors même que la loi leur en impose la mise au jour dans des délais stricts.

La seule décharge qu’on puisse mettre à leur crédit, c’est qu’il semble que cette mauvaise pratique soit très largement répandue en Europe. Au nom de l’efficacité pour la santé publique, mais aussi de la nécessaire transparence de l’usage fait de fonds publics, Test-Achats réclame que les autorités et les universités fassent une priorité de la publication des résultats de tous les essais cliniques.

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2 Commentaires

  • Posté par De Moor Alex, mardi 30 avril 2019, 14:38

    La question n'est pas de savoir si le lecteur des infos suite a des essais cliniques a les compétences pour comprendre mais dans quelle mesure les univ respectent la loi et les infos publiées par TA sont inquiètantes du faible respect de la loi et ceci par des organismes financés par la collectivité et qui sur d'autres sujets sont très revendicatives de la diffusion de l'information. Tout ceci donne une désagréable impression d'un principe souvent mis en œuvre par certains : les frais de recherche pour la collectivité et les bénéfices du résultat pour moi. Inquiètants aussi qu'il faille que ce soit un organisme de défense des consommateurs qui lève le lièvre...

  • Posté par POUPAERT Jacques, mardi 30 avril 2019, 9:23

    Je puis vous dire qu'il n'est pas aisé pour un non-spécialiste de lire des résultats d'essais cliniques, c'est un domaine très technique et qui n'est pas à la portée du "grand public". Par ailleurs, les cliniciens qui effectuent de tels essais (surtout Phase III) doivent respecter la méthodologie des essais en "double-aveugle", et ce n'est qu'à la fin de l'étude qu'on rompt le code. Donc, c'est bien plus tard, quand on mettra ensemble les résultats de divers centres cliniques et après analyse statistique fouillée qu'on pourra conclure d'une manière ou d'une autre. Les chercheurs ne sont pas reconnus dans le monde académique par leurs écrits dans des registres! Et puis, après un essai clinique, on en commence un autre, etc. Mais qu'on se rassure, ces résultats ne sont pas perdus! D'une façon générale, l'article manque de recul et il est inutilement alarmiste.

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