Impôts: toutes ces choses à ne pas déclarer
Même si pour certains, l’exercice ressemble chaque année à un interrogatoire policier, il n’en est rien. Le fisc belge ne doit pas tout savoir de vos rentrées financières. La preuve ici.

C’est de saison, tout le monde (ou presque) doit fournir sa déclaration à l’impôt des personnes physiques. Et tous les revenus qui figurent sur votre fiche de salaire doivent s’y retrouver, en ce compris ceux exonérés d’impôts.
Cela étant dit, il est parfois inutile ou, au contraire, plus intéressant de ne pas déclarer certains éléments de vos finances. Passage en revue des conseils en la matière extraits du Guide Impôts 2019 de Test-Achats. Un guide que vous pouvez également obtenir par téléphone en donnant le code « Guide 2 » au 0800/50.104.
► Il ne faut ainsi pas déclarer les allocations familiales légales, les allocations de naissance et les primes d’adoption. On peut également garder pour soi les avantages provenant de l’employeur et considérés comme avantages sociaux. Par exemple un cadeau de mariage (jusqu’à 245 €), des éco-chèques, une prime d’innovation…
► Pas un mot non plus sur les rémunérations perçues dans le cadre d’un flexi-job dans l’horeca et, depuis 2018, dans d’autres secteurs tels que le commerce de produits alimentaires. Sous certaines conditions, « ce statut avantageux est possible lorsqu’on donne un coup de main, par exemple les jours de grande affluence », précise Test-Achats.
► Il ne sera pas nécessaire de détailler toute une série d’indemnités, comme celles de grève versées par un syndicat, celles compensant une incapacité permanente (aussi longtemps que l’incapacité ne dépasse pas 20 %), les allocations de licenciement reçues de l’ONEM, les intérêts indemnisant le retard avec lequel un revenu est versé. Jusqu’à certaines limites, pas besoin non plus d’inventorier les indemnités octroyées aux pompiers et ambulanciers volontaires, ni celles versées aux bénévoles par les associations et organismes des secteurs socioculturel et sportif.
► « Nouveauté, les revenus provenant d’activités complémentaires dans le cadre de l’économie collaborative, de services occasionnels entre citoyens ou du travail associatif sont exonérés d’impôt tant que le revenu total généré n’a pas dépassé 6.130 € en 2018 », épingle Jean-François Biernaux, conseil juridique chez Test-Achats.
On parle d’économie collaborative pour les prestations via une plateforme internet agréée. Attention pour les services occasionnels entre citoyens et le travail associatif, il ne faut pas avoir dépassé 510,83 € par mois.
► Retrouvez tous les conseils de notre opération impôts dans notre dossier
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