Elections 2019: les jeunes femmes politiques cyberharcelées
L’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes a été saisi pour plusieurs cas.

Le cyberharcèlement fait rage à l’encontre des jeunes femmes politiques, relève lundi La Libre Belgique, se basant sur différents témoignages. Ces candidates sont attaquées non pas à cause de leur positionnement politique ou des idéologies qu’elles défendent, mais parce qu’elles sont femmes.
La Libre publie le témoignage de cinq candidates de partis politiques différents. Toutes sont attaquées très régulièrement sur les réseaux sociaux, que ce soit par menaces de mort, de viol, des propositions indécentes, des insultes quotidiennes, de harcèlement sexuel...
Hors de la sphère légale
L’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes a été saisi pour plusieurs cas, mais les victimes n’ont pas pu obtenir justice. En effet, il s’agit souvent de messages privés, or la loi sexisme ne s’applique qu’à sphère publique.
Au-delà du cadre politique, les plaintes contre le cyberharcèlement oscillent entre 10.000 et 5.000 depuis une dizaine d’années, selon les statistiques de la police. En 2018, 3.853 plaintes ont été enregistrées durant le premier semestre. Pour 1.110 faits, au moins un suspect a été identifié: 82,3 % sont des hommes et 95,4% sont majeurs.
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