Que prendre en compte avant d’investir dans l’immobilier à Bruxelles ?

Quand on cherche à investir dans la brique, on pense naturellement à la localisation. Où faut-il investir ? Mais attention, la démographie joue également un rôle important…

Vous souhaitez placer votre argent dans l’immobilier sur le territoire bruxellois ? Outre le budget, la première chose à penser est bien évidemment la commune, le quartier où vous allez investir. Et certains offrent plus de rendement que d’autres. Mais il y a aussi un autre aspect important à prendre en compte : la démographie.

L’importance de la démographie bruxelloise

La population bruxelloise croit chaque année de plus de 66.000 habitants, soit 0,6% en moyenne. Ce qui veut dire que certaines communes et quartiers sont déjà au bord de la saturation en matière de logement quand d’autres ont plus de potentiel et d’espace. D’autres lieux se gentrifient et attirent des profils comme les expatriés européens, les millennials ou encore les jeunes couples de la classe moyenne. La capitale du pays attire aussi des nouveaux habitants, généralement des trentenaires qui sont attirés par des studios ou des appartements d’une seule chambre. Un aspect important dans la recherche d’un bien et de son rendement donc.

Près des institutions internationales, toujours une valeur sûre

La localisation reste le point important en ce qui concerne l’immobilier résidentiel. Les quartiers les plus cotés comme les Etangs d’Ixelles, le Châtelain, ou Schuman ont toujours eu du succès… et en auront toujours. D’autres ont pris énormément de valeur ces dernières années et cela ne fait qu’augmenter. Les quartiers Dansaert et Sainte-Catherine ou les communes comme Forest et Saint-Gilles sont parmi les plus recherchées actuellement. Bien évidemment, les quartiers autour des institutions européennes restent LE lieu à habiter quand on y travaille. En 2016, plus de la moitié des nouveaux habitants du quartier y habitaient depuis moins d’un an.

Une opportunité dans les quartiers voisins

L’offre étant bien inférieure à la demande dans ces quartiers-là, les prix grimpent de manière quasi exponentielle. L’astuce ? Se diriger dans les quartiers avoisinants où les habitants, anciens comme nouveaux, se replient vu la pression immobilière. Des quartiers un peu moins bien cotés, mais avec des prix abordables… et donc des rendements bien plus intéressants. Voilà où les investisseurs doivent regarder. Des quartiers comme Flagey, la Chasse ou le bas de Saint-Gilles profitent de cette situation. Le centre historique bruxellois se gentrifie également et attire des profils plus aisés, ou qui ont déjà renoncé à la voiture. Et le nord de Bruxelles, on n’en parle pas ? Jugé moins huppé et/ou plus paupérisé, il manque de logements de qualité, mais il a la particularité de disposer de nombreux espaces à construire ou à revitaliser. Une belle aubaine pour les investisseurs vu les prix actuels, extrêmement attractifs !

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