Jozef De Kesel: «Il faut un Vatican II de l’islam»
« Privatiser la religion revient à créer un vide dangereux. L’homme est religieux, j’en suis convaincu », affirme avec force le nouvel archevêque Jozef De Kesel.

Vendredi prochain, à Flagey, le nouvel archevêque de Malines Bruxelles fera sa première apparition publique. Quelle est « la place de la religion dans la cité » pour le nouveau chef de l’Eglise catholique belge ? Une affaire privée dont les signes doivent être bannis de l’espace public ? Alors que le monde politique belge relance l’inscription de la laïcité dans la Constitution, suite à certaines manifestations de l’islam, Jozef De Kesel confrontera le 29 janvier ses vues avec le représentant de la laïcité francophone. Ce sera frontal car pour l’archevêque, c’est une évidence : « Privatiser la religion revient à créer un vide dangereux. » Lorsque nous le rencontrons, il est un peu nerveux, échaudé par sa première sortie médiatique. Lui qu’on disait « prudent » et dont on prédisait qu’il ne ferait pas de vagues, il a créé la polémique, dix jours à peine après son entrée en fonction, par ses propos sur l’euthanasie. Surpris par l’emballement médiatique ? «

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