Elections 2019: au Vlaams Belang, seule l’image a changé
Pratiquement rayé de la carte suite au succès de la N-VA en 2014, le Vlaams Belang a réussi à changer son image et à récupérer les déserteurs. Il n’a pourtant jamais renié ses fondements idéologiques qui visent à la disparition de la Belgique.

Bras écartés embrassant la salle, pouces en l’air et sourire victorieux : Tom Van Grieken incarnait à lui seul, au soir du 26 mai, le triomphe du Vlaams Belang. Deuxième parti de Flandre avec 18,5 % des voix. Troisième de Belgique avec 11,9 % à la Chambre. Sans oublier les deux sièges décrochés au Parlement européen. On disait le parti d’extrême droite en passe de devenir anecdotique, vampirisé par la N-VA de Bart de Wever. Sa dernière performance en 2014 donnait raison à ce constat : 3,7 % aux fédérales, 4,3 % aux européennes, 5,9 % aux régionales.
Pour expliquer comment le Vlaams Belang est parvenu à renaître de ses cendres, il faut se demander pourquoi il avait perdu les faveurs de l’électorat du nord du pays et d’où il vient. Sans remonter à ce qui précède sa création, revenir aux racines du parti permet de ne pas oublier ce qu’il a défendu. Et de comprendre ce qu’il incarne aujourd’hui.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par Poels Jean-pierre, samedi 1 juin 2019, 16:12
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Posté par Robin Stéphane, samedi 1 juin 2019, 10:21
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Posté par Bricourt Noela, samedi 1 juin 2019, 10:11
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Posté par Bricourt Noela, samedi 1 juin 2019, 9:42
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Posté par Clodong André, samedi 1 juin 2019, 8:09
Plus de commentairesReste à régler le "problème" de Bruxelles, "leur" capitale , une île "non-VBelang/N-VA" en Flandres ! Ils l'abandonnent?
Pour ce qui concerne la séparation de la Belgique, je citerais bien Nelson Mandela : "Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse". Et personnellement, une Flandre à ce point à droite comme "conjoint", ça commence "à me les briser menu".
Et cela continuera progressivement et il n'y a apparemment pas de solutions. D'ailleurs nous faisons tous avec. On cherche des solutions. On essaie de s'adapter. On espère que cela va s'arranger. Personnellement je n'y crois pas.
Mais c'est un phénomène qui existe dans toute l'Europe et qui progresse inéluctablement. On le retrouve partout; en Hongrie, en Pologne, en Autriche, au Pays-Bas, en Italie, en France avec la progression de Madame Le Pen. Ce n'est pas un simple problème belgo belge.
La meilleure...