La crise des grands partis populaires plonge l’Allemagne dans une période d’instabilité politique
La démission de la présidente du SPD pourrait déboucher sur des élections anticipées et obliger Merkel à quitter la chancellerie à la fin de l’année.

C’était la première femme à la tête du Parti social-démocrate (SPD). Elle n’aura tenu que quatorze mois à la tête d’un parti en déconfiture ! A 48 ans, Andrea Nahles rejoint ainsi la longue liste des sociaux-démocrates qui ont échoué dans leur mission de redresser le SPD depuis la fin ces « années Schröder » qui ont profondément divisé le parti.
Elle tire surtout les conséquences de la débâcle des élections européennes du 26 mai où le SPD a réalisé son plus mauvais son score depuis 1949 (15,8 %), en recul de plus de 10 points. Supplanté pour la première fois par les écologistes comme deuxième force politique du pays, le grand parti de la gauche allemande n’est plus que l’ombre de lui-même, au bord de l’abîme. Il y a 20 ans, le SPD atteignait encore des scores de plus de 40 % !
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