Succession de Theresa May: «Boris le déjanté» n’est pas encore arrivé
Boris Johnson peut-il incarner l’homme de la situation pour conclure un accord sur le Brexit avec l’Union européenne? Il est en tout cas pressenti comme le prochain Premier ministre. Mais ce ne serait pas la première fois que les sondages se trompent.


C’est parti ! La course à la succession de Theresa May est lancée. Jusqu’au 20 juin, les députés conservateurs vont devoir choisir par élimination successive les deux candidats parmi une dizaine de postulants que les militants tories devront ensuite départager d’ici le 22 juillet. Etrange processus qui place le choix du nouveau Premier ministre entre les mains de quelque 160.000 membres du parti, en grande majorité âgés, blancs et partisans d’un Brexit dur.
A oser, on serait tenté de dire, au début de la bagarre, que rien ne sépare vraiment, au plan de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les postulants au 10 Downing Street. Une bonne moitié se déclare en faveur d’un Brexit dur si l’accord signé entre Bruxelles et Londres n’est pas renégocié d’ici la date butoir du 31 octobre. L’autre moitié interprète grosso modo une partition identique mais de manière mezzo voce pour éviter un départ brutal aux conséquences catastrophiques pour l’économie britannique.

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