Grand format – Une journée avec les blouses blanches, dans leur usine à burn-out
Le « mouvement des blouses blanches » dénonce notamment l’intensification de la charge de travail des infirmiers et le manque de valorisation de leur profession.

Chaque mardi, depuis la semaine dernière, des actions spontanées sont menées par les infirmiers de différents services hospitaliers wallons et bruxellois.
Initié par le syndicat chrétien CNE, ce « mouvement des blouses blanches » s’élève notamment contre l’intensification de la charge de travail, le manque de valorisation du métier et la pénurie d’infirmiers. Cette dernière s’annonce particulièrement sévère cette année ; le bachelier en soins infirmiers ayant été rallongé en 2016, de trois à quatre ans, l’arrivée prévue en septembre d’environ 2.000 diplômés francophones sur le marché de l’emploi sera retardée d’un an. Nous avons suivi le quotidien de femmes et hommes infirmiers pendant dix heures, au sein de trois services de la Clinique Saint-Jean, dans le centre de Bruxelles. La journée, relativement calme, leur a laissé du temps pour partager en détail leurs préoccupations.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Et dans dix ans on verra les hôpitaux pleurer car on ne trouve plus de personnel hospitalier qualifié. Et les DRH se poseront plein de questions, feront des réunions et décideront de plans d'actions au sein de comités de consultations afin d'établir une ligne de conduite commune visant à sensibiliser le pouvoir organisateur qui relaiera, éventuellement, ses conclusions au monde politique qui hésitera à remettre en cause des décisions des législatures précédentes. Comme c'est le cas pour certains enseignants et certaines professions qui ont été sacrifiées jadis sur l'autel de la rentabilité.