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Enfants de djihadistes, le défi de l’acceptation

Les autorités belges ont trouvé un accord avec les Kurdes pour faire revenir cinq mineurs et une jeune adulte vivant dans un camp syrien.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 3 min

En validant avec le Kurdistan irakien un accord de principe sur le rapatriement de six enfants, la Belgique a franchi une première étape vers le respect de ses obligations envers ses nationaux retenus en zone de conflits. Un premier déblocage dont on peut se réjouir mais qui ne représente toutefois qu’une mise en conformité, la Belgique ayant récemment été rappelée à l’ordre par l’Europe pour son manque de réactivité et sa politique hésitante. Par ailleurs, le gouvernement s’est montré clair : le retour de ces enfants scannés par l’Ocam n’est en rien l’amorce d’une opération de rapatriement de masse.

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10 Commentaires

  • Posté par Monsieur Alain, vendredi 14 juin 2019, 17:09

    .... "enfants sans limites d'âge" = raisonnement sans limite de naïveté. Le cas par cas adopté à l'heure actuelle est la seule solution possible pour limiter le risque à son minimum et l'acceptation réciproque à son maximum.

  • Posté par LIENARD NORBERT, vendredi 14 juin 2019, 16:33

    On n a pas d autres défis à relever en Belgique ?On est en manque de défis ?

  • Posté par Eric Lambot, vendredi 14 juin 2019, 10:06

    D'accord avec ça, rien à dire. Mais aussi qu'on arrête de faire croire qu'aucune prise en charge sur place n'est possible : un terrain à l'écart de l'enfer d'Al-Hol, quelques tentes en dur, climatisation, barbelés, bonne nourriture, quelques gardes biens payés, ou le remboursement des frais des gardes locaux (les salaires ne sont pas élevés), des soins de santé normaux, et voilà, la nécessité de rapatrier les psychopathes qui restent dans le camp n'est plus aussi évidente. Si les femmes acceptent de confier leurs enfants à leurs familles (non radicalisées) ou à des familles d'accueils tant mieux. En attendant elles restent là-bas. C'est un mensonge de dire qu'elles sont de pauvres petites victimes. Elles ont activement participés au génocide et à toutes les exactions du Califat. Il sera impossible de le prouver si elles reviennent en Belgique. Pas de témoins (morts ou personne ne va payer les billets d'avion pour pouvoir témoigner), pas de preuves réunies. Pas question de revenir ici, être tranquille, tous frais payés dans une petite maison sociale alors que leurs victimes sont enterrées dans des fosses communes en Syrie et en Irak ou doivent gérer des traumatismes psychologiques insurmontables pour abus sexuels, tortures.. Trop facile. Cette attitude des autorités de tout faire pour des 'nationaux' et en ne mentionnant nulle part le sort de leurs victimes me scandalise au plus haut point (en fait des nationaux qui ont crachés sur leur pays et leurs valeurs en rejoignant le Califat, en commettant les actes qu'ils ont commis). Aux politiques d'agir mais de grâce, avec un minimum de décence.

  • Posté par Baut Jean, samedi 15 juin 2019, 12:57

    Tout à fait d'accord avec vous. Les costumes des enfants ne plaident en aucun cas en leur faveur. Une première mise à l'épreuve dans un centre fermé pour adolescents serait le minimum de précautions. Et pas un week end.

  • Posté par GODFROID Thierry, vendredi 14 juin 2019, 9:56

    C'est marrant : en 1946, on a condamné à mort les collabos et combattants du front de l'Est et leurs enfants (comme les Allemands encore aujourd'hui) "paient" encore leurs crimes. Mais quand il s'agit des petits copains des partis de gauche, la justice (avec un tout petit j) et tous les islamo-gauchistes se coalisent pour nous imposer une tolérance inouïe vis-à-vis de ces criminels. Et qui sera responsable quand ces "gosses" commettront des petits délits ou des grands crimes ? Pas les gauchistes ...

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