Accueil Léna

Venise et les paquebots: c’est Gulliver qui retient Lilliput en otage

Depuis notre bateau, nous avons suivi l’arrivée de six grands paquebots sur le Canal de la Giudecca. Entre fumées toxiques et risque d’accident. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 6 min

En fin de compte, vu de l’eau, on pourrait presque penser que c’est également une question de révérence, un signe de politesse qui n’a jamais vraiment réussi à l’Italie. Mais qui n’aurait pas envie de s’incliner face à la place Saint-Marc ? La carte postale de Venise dans le reste du monde, le bonjour matinal offert aux croisiéristes qui paient pour se réveiller face à ce superbe spectacle : la façade de la basilique, le palais des Doges, le campanile, la tour de l’horloge, les colonnes Saint-Marc et Saint-Théodore. Tout ça depuis le balcon de leur cabine.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

2 Commentaires

  • Posté par Hanson Bernard, dimanche 23 juin 2019, 10:57

    Il importe, me semble-t-il de remettre en question le tourisme. Ses effets toxiques sont multiples: destruction des lieux, loyers devenus inaccessibles pour les habitants, disparition des artisanats locaux authentiques, remplacés par la fabrication d'objets qui se vendront le mieux chez les gens de passage. De réels artistes passent à la fabrication en chaîne de dessins sans âme. Sans compter le coût écologique de la pollution des moyens de transports. Très souvent, on offre aux touristes ce qu'on pense qu'ils attendent. Une scène vécue en Crète: uns soirée d'un tour-opérateur qui offrait des voyages "aventure". Repas avec musiciens, qui jouent des sirtakis; les serveurs invitent les dames à une danse qui se transforme en mouvements obscènes (c'est en effet une danse traditionnelle, mais qui ne se danse qu'entre hommes...). Le lendemain matin, les musiciens jouent, pour leur plaisir une musique aux accents beaucoup plus orientaux que la musique formatée du soir. Le soir, avec un autre groupe d' "aventuriers", la scène de la veille se répète...

  • Posté par VINCENT Patrick, dimanche 23 juin 2019, 9:26

    Après les politiques diront que la voiture pollue...ok mais qu'ils commencent par vérifier la pollution engendrée par ces paquebots de loisir (ceux-ci ne sont pas indispensables, par contre une voiture l'est un peu plus !) et que dire lorsqu'ils dégazent en eau internationale !

Aussi en LéNA

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs