Un Chinois élu à la tête de la FAO: Pékin plante ses jalons dans la galaxie ONU
Longtemps peu intéressée par les organisation multilatérales, la Chine a changé d’avis. L’élection au premier tour du candidat chinois à la tête de la FAO prouve qu’elle peut désormais compter sur un grand nombre d’alliés fidèles.


Pour la première fois, un Chinois va diriger la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). Qu Dongyu, vice-ministre de l’Agriculture, a en effet été élu ce dimanche dès le premier tour face à une Française, soutenue par les 28 membres de l’UE, et à un Géorgien.
Par rapport à son importance démographique et économique, la Chine s’est longtemps montrée peu intéressée par les postes clés dans les organisations multilatérales. Elle avait cependant commencé à monter en puissance ces dernières années. L’ex-patron d’Interpol (désormais en prison en Chine) était chinois, tout comme l’actuelle secrétaire générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et celui de l’Organisation internationale des télécommunications (UIT).

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