Abel Ferrara au «Soir»: «En Europe, l’art a de l’importance»
Le metteur en scène new-yorkais Abel Ferrara est l’invité du Briff. Il y présentait son nouveau film « Tommaso ». Rencontre.


Ce n’est qu’en toute fin d’interview qu’Abel Ferrara baissera la garde. Il esquissera même un sourire presque détendu. On lui fait remarquer que ses films nous font le même effet que les disques de Lou Reed. Durs, parfois inégaux, mais touchants et honnêtes dans leur tentative de retranscrire le New York des bas-fonds et la souffrance d’être en vie : « Allright, man ! Je ne le connaissais pas très bien, dit-il. Mais c’est quelqu’un qui a essayé de changer les règles du jeu. Pasolini était très fan. »
Abel Ferrara est à Bruxelles dans le cadre du Briff (Brussels International Film Festival) pour présenter son dernier film, Tommaso, tandis qu’une petite rétrospective lui est consacrée. Petit, légèrement trapu dans son costume gris, il gigote sur son fauteuil et boit sa San Pellegrino au goulot comme s’il s’agissait d’une bouteille de mauvaise gnôle. Il semble toujours sur la défensive, comme pour mieux éviter les balles.

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