Carrie Lam
Cheffe de l’exécutif de Hong Kong

Shinzo Abe a probablement grimacé en entendant le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, annoncer que Donald Trump évoquerait la situation à Hong Kong lors du sommet du G20. Vu l’état des relations sino-américaines, le Premier ministre nippon sait qu’il aura déjà fort à faire pour éviter que les échanges entre l’hôte de la Maison-Blanche et le président chinois, Xi Jinping, dégénèrent. Il se serait donc bien passé de ce brûlot supplémentaire.
Tokyo, d’ailleurs, soucieux de ménager Pékin, a veillé à faire profil bas dans ses commentaires sur la manière dont Carrie Lam gère la crise. Cette prudence n’a pas plu à tout le monde dans l’archipel, où plusieurs manifestations de soutien aux jeunes hongkongais ont eu lieu. L’activiste Agnes Chow, une des figures de la « révolte des parapluies », y a aussi houspillé Shinzo Abe à faire preuve de plus de fermeté.

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