Grand format - En Erythrée, une vie au service du régime ou la fuite
Depuis 20 ans, plus d’un million de jeunes Erythréens se sont réfugiés à l’étranger. Une mise à disposition illimitée du régime ne permet pas de se construire un avenir.


Les Italiens férus de patrimoine peuvent se rassurer : Asmara, la cité Art Deco construite entre les deux guerres sur les hauts plateaux, à 2.400 mètres d’altitude, n’a guère changé. La capitale de l’Erythrée, avec ses larges avenues plantées de palmiers et ses voûtes ombragées abritant l’Opéra, le café du cinéma Impero ou celui du Roma est toujours privée de gratte ciels et d’autoroutes. Et si les façades auraient besoin d’un coup de peinture, l’Unesco se félicite de la préservation de ce bijou qui semble hors du temps. Aux terrasses, de vieux messieurs aux cheveux blancs sirotent tranquillement leur expresso, les mendiants sont relativement rares. La journée, les jeunes se pressent dans les cyber où ils captent des images et des messages venus d’un autre monde et, avec des muscles de champions cyclistes, ils circulent sur de vieux vélos chinois minutieusement rafistolés.

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