Derrière l’affaire Lambert, l’exploitation d’une famille déchirée
La Cour de cassation française rendra ce vendredi son arrêt dans le dossier Lambert. Peut-être l’épilogue d’une affaire qui n’aurait jamais existé sans l’exploitation d’une famille divisée.


A l’hôpital Sébastopol de Reims, il n’y a plus ni manifestants ni barrières, comme fin mai, lorsqu’on avait interrompu puis repris les soins du patient le plus célèbre de France. Mais le personnel qui veille sur ce petit complexe hospitalier aux murs défraîchis reste plus que jamais sur ses gardes dans l’attente d’un arrêt décisif que doit rendre la cour de cassation ce vendredi et qui pourrait marquer l’épilogue d’une affaire suivie par le pays entier. « On nous a traités d’assassins ! », dit-on à l’accueil. En quelques minutes, trois responsables de la sécurité sont dépêchés du siège central pour nous demander d’évacuer. C’est ici, au dernier étage, qu’est soigné Vincent Lambert, tétraplégique et dans un état de conscience minimale depuis un accident de la route en 2008. Sa chambre, dans l’unité de soins palliatifs, est surveillée en permanence par une caméra. Les personnes autorisées n’y accèdent qu’avec un code de sécurité.

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