Comment l’opération Turquoise a déplacé la violence du Rwanda vers le Congo
Au travers des procès de deux hauts responsables hutus, la justice allemande a retracé, sur un quart de siècle, l’itinéraire des génocidaires. Trois journalistes en ont tiré un ouvrage dense, riche en informations inédites.


Equipages d’hélicoptères et d’avions de combat, commandos et spécialistes du guidage de bombardements aériens : voici 25 ans, 2500 hommes, appartenant aux unités d’élite de l’armée française se préparaient à intervenir au Rwanda depuis Goma. Le Conseil de sécurité de l’ONU avait approuvé l’opération Turquoise et les capitales occidentales exprimaient un lâche soulagement : après le retrait de la force onusienne, voté le 21 avril, la France, et elle seule, avait accepté de s’engager et reçu un mandat « humanitaire » pour tenter de mettre fin aux tueries. Le seul problème, en cette fin juin 1994, c’est que le génocide était déjà presque terminé. C’est en contournant charniers et fosses communes que les combattants du Front patriotique rwandais se préparaient à prendre le contrôle total de Kigali et à infliger une défaite définitive au gouvernement provisoire.
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