Libye: le carnage «aurait pu être évité»
Près de cinquante migrants ont été tués dans un centre de détention libyen. Une frappe attribuée aux forces de Haftar. La reprise du conflit début avril a considérablement dégradé des conditions d’enfermement déjà exécrables.

Un carnage aux portes de Tripoli. Au moins 44 migrants ont été tués et une centaine blessés mardi dans la nuit dans une frappe contre un centre de détention près de la capitale libyenne. Le bilan devrait s’alourdir selon le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) et Médecins sans frontière qui précise que 126 personnes se trouvaient dans le hangar pris pour cible. 560 personnes étaient détenues dans l’ensemble du centre. « Restes humains, couvertures maculées de sang, débris et morceaux tordus de la structure métallique du bâtiment entourent un cratère de trois mètres de diamètre », a constaté un journaliste de l’AFP au lendemain du raid.
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