Le grand paradoxe de la Grande Boucle
L’atteinte à la crédibilité et à la transparence de l’épreuve, d’un côté, son côté prévisible sur le résultat final, de l’autre, ne suffisent pas à brider une folie où la passion pour cette compétition l’emporte sur la raison. L’édito de Christophe Berti.


C’est curieux, cette histoire. Presque irrationnel. Quand on regarde froidement le palmarès des vingt derniers Tours de France, on se rend compte que neuf fois, le vainqueur final a été rayé des tablettes, emporté par les condamnations pour dopage. Armstrong, sept fois, mais aussi Contador et Landis ont été fêtés sur les Champs-Elysées avant d’être déclassés par la suite. Et l’an passé, Christopher Froome a d’abord été interdit de Tour par les organisateurs avant d’être blanchi in extremis par la justice et de courir l’épreuve dans un climat parfois hostile. Sans compter sur la suspicion qui plane, peu ou prou, sur tous les autres… Et le manque de suspense, trop souvent, ces dernières années, à cause d’une équipe trop dominatrice ou d’une course formatée par les oreillettes et les consignes d’équipes.

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