Grand format – Latifa Ibn Ziaten, un deuil au combat
En mai, elle a subi de nouvelles menaces. Mais rien ne l’arrêtera. Depuis l’assassinat de son fils Imad par Mohamed Merah, Latifa Ibn Ziaten sillonne écoles et prisons pour lutter contre la radicalisation. Elle voudrait s’investir davantage en Belgique.


Je me présente. Je suis arrivée du Maroc en France à 17 ans. Je suis Française, européenne, et de confession musulmane. Ma mère, qui est morte quand j’avais neuf ans, m’a donné beaucoup d’amour. » La voix est douce. Maternelle. Elle captive comme celle d’une conteuse qui raconterait une histoire si jolie qu’on serait suspendu à ses lèvres. D’ailleurs, aucun enfant ne bouge. Aucun téléphone ne sonne. « Ma grand-mère, qui m’a élevée, me disait : “Regarde toujours dans les yeux et souris. Les yeux, ça parle” », poursuit Latifa Ibn Ziaten. Son histoire est un conte, mais un conte noir. Son histoire est celle d’une vie bouleversée par le deuil, mais dont le sens est désormais voué à la résilience et au combat.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Quel courage Madame car en plus devoir se battre contre des cons c est pas facile en plus d avoir perdu votre fils,courage à vous