Des personnes non binaires témoignent: «J’étais accusé d’être le diable dans ma famille»
Le 19 juin, la Cour constitutionnelle annulait une partie de la loi transgenre, et reconnaissant le droit à l’autodétermination des personnes non binaires. Mais c’est quoi, être « non binaire » ? Témoignages.


Le 19 juin, la Cour constitutionnelle annulait une partie de la loi transgenre. Elle estime en effet qu’obliger des personnes « non binaires » à se reconnaître uniquement dans une identité de genre « homme » ou « femme », ce qui ne correspond pas à leur identité vécue intimement, était non constitutionnel. Ce faisant, la Cour reconnaît l’existence des personnes non binaires dans notre société, ainsi que leur droit à l’autodétermination. Elle rend aussi caduc notre système strictement binaire, qui classe les personnes uniquement selon deux cases. Il faut en effet rappeler que dans d’autres sociétés, d’autres cultures, il existe trois, cinq (voire davantage) identités de genre. Notre vision binaire est donc une construction qui n’est ni universelle ni naturelle.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
Avec Madame Blogie, on n'est jamais déçu. Après R. Diallo et la dérive antiraciste/raciste, les voilées sympa, voici maintenant, les trans en mal de reconnaissance. D'ici à ce qu'on psychiatrise les gens jusqu'ici appartenant à la norme... On vit une époque formidable et je ne reconnais plus "le Soir" que je lis depuis trente ans.
Même réponse : Le plus important n'est-il pas que chacun puisse s'épanouir comme il le désire, dans la mesure où il respecte l'es autres et leur ressenti ?
Après une hypothétique suppression du genre sur les cartes d’identité, certains «genrés» ne manqueront pas d’exiger exiger qu’il y soit mentionné.
La fluidite du genre... Et la biologie dans tout cela?
Je me répète, Robert : Le plus important n'est-il pas que chacun puisse s'épanouir comme il le désire, dans la mesure où il respecte les autres et leur ressenti ?