La série «Chernobyl» provoque des remous dans la mémoire russe
Cet été, la Russie se souvient à la fois des films apocalyptiques d’Andreï Tarkovski, de la catastrophe de Tchernobyl et de l’art soviétique. Pourquoi ? Plongée à Moscou.
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La série la plus populaire de cet été a pour décor l’Union soviétique. Chernobyl , production de la chaîne de télévision américaine HBO, retrace la catastrophe nucléaire de 1986 tout en dépeignant la chute d’un système morbide, incapable de voir ce qui se produisait sous ses yeux.
Le premier épisode imprime une image indélébile : le lendemain de l’accident, un employé de la centrale ukrainienne est contraint par ses supérieurs à monter sur le toit du réacteur 3 pour constater les dégâts causés par l’explosion sur le bloc-réacteur 4 voisin. L’homme s’approche du bord et regarde en contrebas le feu de graphite, avant de tourner lentement vers nous son visage brûlé, qui ne parlera plus.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Surtout la conséquence d'un système où la liberté d'expression, la critique, l'avis personnel et le jugement étaient hors tolérance. Et dire qu'une marge importante de notre population wallonne se tourne actuellement vers cette forme de pouvoir…
entre 8 et 300.000 morts?