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La pénurie de médicaments atteint des sommets

Près de 500 médicaments manquent en Belgique. L’absence d’un antibiotique de première nécessité a eu raison de la réserve des pharmaciens hospitaliers. Qui mettent en cause directement le Big Pharma.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 5 min

Même les êtres humains à l’humeur la plus posée ont une limite. Quand, lundi dernier, les pharmaciens des plus grands hôpitaux du pays ont appris qu’ils manqueraient de Clamoxyl IV au moins jusqu’à la fin de l’année, la goutte a fait déborder le vase. Parce que l’amoxicilline (le principe actif du Clamoxyl) fait partie des antibiotiques de première nécessité, en particulier pour son spectre étroit et son faible coût. Il est inscrit par l’OMS sur la liste des médicaments indispensables. Et que les pénuries de médicaments se multiplient. Ce lundi matin, la liste de l’Agence du médicament se monte à 497 médicaments manquants. Pour des mois, peut-être pour des années.

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2 Commentaires

  • Posté par Carovis Serge, lundi 15 juillet 2019, 10:32

    la loi du fric… scandaleux !

  • Posté par Leurin Marcel, lundi 15 juillet 2019, 10:14

    On ne peut que soutenir énergiquement, dans tous les partis et pas seulement au PTB, la protestation de ces personnes conscientes de leurs responsabilités. Médecins et pharmaciens de terrain doivent consacrer quotidiennement beaucoup de temps et d'énergie à trouver des substituts aux médicaments manquants. Quand ces substituts sont trouvés, ils doivent se concerter pour adapter les posologies. En bout de chaine, les patients constatent que modes d'action et effets secondaires différents les contraignent à une adaptation parfois difficile. La ministre de la Santé a pour devoir de faire comprendre aux actionnaires de l’industrie pharmaceutique que leur appât du gain doit être subordonné à des préoccupations éthiques. En passant, s'il échet, par la voie judiciaire.

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