Robert Waseige, pour l’amour du 4-4-2 et du bon mot
Comment raconter l’inénarrable ? Comment conter à la fois l’entraîneur que fut Robert Waseige et mettre des mots sur l’homme ? Un exercice périlleux, qui n’est pas loin de tutoyer l’exploit quand l’on sait d’avance que la rédaction de l’épitaphe ne pèsera vraiment pas grand-chose au regard d’un sens de la formule qui n’appartenait qu’à lui.

Waseige était ainsi fait, caractérisé – parfois jusqu’aux excès de la caricature – par les instantanés captés au vol par le grand public. Lequel, au fil des décennies, les imprimés dans la mémoire collective.
Robert Waseige était donc un peu tout à la fois. Il était cette robustesse incarnée par son physique trapu d’ancien défenseur, contrastant avec d’étonnantes fragilités, insoupçonnables, lorsqu’il ouvrait soudain son âme lors d’entretiens prolongés. Il était aussi ses saillies passées à la postérité, d’une férocité parfois carnassière. Il était également ces prévenances d’un autre siècle qui font le charme discret des véritables gentilshommes. Il était fatalement ses volutes de ses cigares auxquels il avait renoncé en fin de vie. Il était en fin de compte ses rondeurs qui bousculent ou amadouent au gré de ses humeurs.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire