Gouvernement bruxellois: «La rupture annoncée par Ecolo n’a pas eu lieu», selon Céline Fremault (CDH)
Le gouvernement Vervoort III s’inscrit dans la continuité du précédent pour l’ex-ministre CDH.
La rupture annoncée par Ecolo n’a pas eu lieu», a estimé jeudi sur LN24 après la lecture de la déclaration gouvernementale l’ex-ministre bruxelloise Céline Fremault (CDH) qui retrouve les bancs de l’opposition. Sur La Première (RTBF), elle a estimé qu’Ecolo avait gagné les élections mais perdu les négociations.
Selon elle, le gouvernement Vervoort III s’inscrit dans la continuité du précédent. L’ex-ministre CDH craint cependant pour le financement de certaines mesures annoncées.
D’après Céline Frémault, l’intégration de l’économie circulaire, les plans Good Food et Good Move, la réforme de la lutte contre le sans-abrisme, l’allocation loyer sont autant de mesures qui s’inscrivent dans la continuité de la précédente équipe. Elle ne voit rien de révolutionnaire dans l’ambition climatique et énergétique en dépit du retour au pouvoir des écologistes, dans la ligne de mire de la députée centriste. «Le compteur tournait mais où est l’ambition majorée sur le climat et l’énergie? «, s’interroge-t-elle sur LN24, opposant «l’idéologie d’un parti exprimée dans les médias et la réalité de la mise en oeuvre ainsi que le financement des mesures».
Le chapitre consacré à la mobilité est jugé «extrêmement faible» par l’ex-ministre selon qui les mesures annoncées en la matière nécessiteront des coupes dans d’autres politiques. «Tant mieux si on prolonge deux lignes de tram qui étaient dans les cartons de la Stib mais il faudra m’expliquer comment on bouclera le métro nord en 2024. Il faudra doubler voire tripler le budget de Beliris», estime Mme Fremault.
Enfin, celle-ci regrette l’éclatement de compétences telles que l’économie et l’emploi.
Elle promet au nouveau gouvernement «une opposition constructive mais extrêmement ferme».
© Rossel & Cie - 2022
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Venant d'un membre d'un parti qui a eu le culot , au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale , de congédier le sauveur du pays au pire moment de son histoire (40-45) , le Premier Ministre Pierlot , parce qu'il ne plaisait pas au Souverain de l'époque ( un brave homme mais peu compétent) , une remarque de ce genre me fera toujours rire. Ils ont tellement peu pratiqué la rupture les cadres du PSC , qu'ils ne représentent plus grand chose , alors que l'enseignement chrétien est le plus important du pays (l'UCL par exemple), que le Syndicat CSC est incontournable - ainsi que la Mutuelle Chrétienne - Caritas. C'est parler pour ne rien dire. Gouverner c'est difficile surtout en Belgique.
Mais si ! La preuve : elle n'est plus là.
Decidement après la non rupture socialiste pour le PTB maintenant il y a non rupture écolo pout le CDH. L'opposition s'annonce rude et cela demontre une fois de plus que les partis traditionnels non seulement ne veulent pas rompre avec l'austérité des patrons de l'Europe mais ne veulent rompre non plus avec le traditionalisme multidecenal... C'est triste mais alors il ne faut pas crier au loup quand les extrémes seront de plus en plus fortes. Les partis traditionnels MR en tête devront prendre la mésure de la perte de votes pour les extrémes.
Pourquoi faire semblant de ne pas savoir que la composition d'une majorité, dans ce pays, est le résultat de compromis entre plusieurs partis. Elle prend les gens pour des illétrés.
Non ce ne sont pas de compromis mais des compromissions à la noix. On soupoudre un peu du tout alors que les votants écolo et PS ont demandé une rupture tant avec le MR que la politique suédoise que avec un PS/Ecolo de centre plus ou moins acoquinés avec le MR. Cela doit finir au plus vite et avoire une droite à droite sans les classes moyennes et sans la lutte sociale au balcon et un PS à gauche toute vers le social, les salaires, pensions, santé et pouvoirs publics. Ainsi nous y verons plus clair et les coalitions seront plus simples à faire et sans compromissions.