Mercosur: des pesticides brésiliens dans nos assiettes?
L’accord avec le Mercosur doit doper les échanges avec l’un des plus grands utilisateurs de pesticides, le Brésil. Des normes sévères protègent le consommateur, assure la Commission. Vraiment ?


L’accord commercial négocié entre l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay), qui doit encore être signé, puis ratifié par les États, est largement contesté.
Une partie du monde agricole européen estime avoir été sacrifiée au bénéfice de l’industrie, tandis que les écologistes dénoncent un « deal » qui fait la part belle au commerce au détriment de l’environnement, soulignant notamment la déforestation à marche forcée de l’Amazonie.
Ce n’est pas tout : l’agriculture sud-américaine – brésilienne, en particulier – arrose ses cultures de pesticides, dont certains interdits au sein de l’Union. Qui dit que nous ne retrouverons pas ces substances dans nos assiettes ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Qu'on retire une fois pour toutes les produits agricoles et d'élevage de ces accords commerciaux! On n'a pas besoin de soja transgénique, de fruits d'Amérique du Sud, ou de viandes d'élevages intensif de ces pays!
Tout est poison; l'important c'est la dose.. Tout est controle; l'important c'est le maillage Importons des produits tracables, conformes (aux normes UE en vigeur)et moins cher ... apres la distribution doit faire son travail d'information.. Infantiliser le consommateur n'a jamais empeche le libre echange
Il faut tout faire pour que cet accord voulu par les multinationales et leurs politiciens "libéraux" ne soit jamais ratifié.
Quand je le peux, je privilégie des produits locaux ou produits à distance raisonnable, même si nos agriculteurs forcent aussi sur les produits phyto-sanitaires. Mais au moins, l'empreinte écologique est moindre. Des pommes en provenance du Chili, non. Bien sûr, cela implique de consommer des produits de saison. De toute façon, les tomates d'Espagne en janvier n'ont aucun goût (celles en provenance de Flandre non plus d'ailleurs): on paie cher pour de l'eau. Pour ces raisons, je crois que je n'aurai jamais le "plaisir" de goûter de la viande de boeuf d'Argentine ou du Brésil, sauf à mon corps défendant, car les industriels n'auront pas ces scrupules.