Sven Nys, les derniers feux d’un professionnel modèle

Quatrième de son dernier Mondial, dimanche à Zolder, Sven Nys a versé quelques larmes : aucune déception mais toute l’émotion et la satisfaction de boucler la tête haute une carrière hors du commun, capable de lutter pour un maillot arc-en-ciel avec des gamins de 21 ans là où il en comptera 40 en juin prochain.

Celui qui deviendra team manager le 1er mars prochain restera « le Cannibale de Baal », emblème d’une discipline marginale, un choix assumé là où il aurait sans doute incarné un bon coureur sur la route, mais un parmi d’autres. Des rentrées à hauteur d’un million d’euros (salaire, primes de départ et de victoire, droits à l’image…) dans ses meilleures années lui donnent raison.