«Pour combattre la corruption, il faut récompenser ceux qui la dénoncent»
L’Italie dispose d’une loi sur les lanceurs d’alerte. Mais elle ne prévoit aucune récompense financière. Une erreur, selon Stephen Kohn, avocat américain spécialisé.
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En matière de lanceurs d’alerte, il existe entre l’Italie et les États-Unis un écart qui semble vraiment impossible à combler. Ça commence déjà au niveau linguistique : il n’existe pas en italien de traduction exacte saisissant le sens et les nuances du terme anglais – l’académie suggère d’utiliser « allertatore civico » (alerteur citoyen). Et c’est grave de voir qu’un pays comme l’Italie, confronté à un problème endémique de corruption, ne suit pas les modèles qui fonctionnent dans d’autres pays. « Adopter une loi sur les lanceurs d’alerte est le moyen le plus efficace de combattre la corruption et la fraude. » Stephen Kohn est un avocat spécialisé dans ce thème depuis plus de 30 ans. Il est le président du conseil d’administration du National Whistleblower Center et l’auteur d’un manuel à destination des citoyens qui décident de tirer la sonnette d’alarme.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Récompenser la dénonciation anonyme... Ce fut encouragé et largement pratiqué dans l'ex-URSS. Si un. citoyen constate un crime qui le lèse et porte atteinte à l'intérêt général, qu'il porte nomément plainte et se confirme aux procédure judiciaires de l'état de droit. Rien n'est pire qu'une délation bien intentionnée.