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La jonction Nord-Midi suscite la colère de la SNCB

Pour effectuer la modernisation de l’approche de la gare du Midi, Infrabel impose une réduction du trafic durant quatre semaines. En ligne de mire : 58 trains « P » ajoutés aux heures de pointe. Des alternatives sont recherchées.

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 4 min

C’est l’heure des rumeurs sur le rail. Après l’éventuelle (mais peu probable) fermeture de petites lignes faute d’entretien par Infrabel (gestionnaire du réseau ferré), voici la disparition de certains trains de pointe (trains « P ») qui serait à l’ordre du jour pour la mi-octobre à cause des travaux d’Infrabel. Dans ce petit jeu des informations partielles, c’est la patience et la crédulité des utilisateurs qui sont mises à l’épreuve. Or, dans le secteur ferroviaire comme ailleurs, on doit savoir, depuis Sartre, que « la confiance se gagne en gouttes, mais se perd en litres » et que jouer à faire peur au consommateur est rarement productif. Retour aux faits.

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11 Commentaires

  • Posté par Urbain Jean-marie, mercredi 31 juillet 2019, 12:32

    Ne serait-il pas plus simple de transformer cette jonction Nord-Midi en ligne de métro-navette; les grandes lignes terminant leur course au midi ou au nord ??

  • Posté par NOBEN Karl, vendredi 2 août 2019, 18:26

    Il faudrait alors augmenter le nombre de jonctions entre les quais pour absorber le flux de voyageurs en rupture de charge et augmenter le nombre de voie car un train qui doit faire demi tour reste au minimum trois fois plus de temps à quai qu'un train passant (et à Bruxelles Nord, la seule manière d'ajouter des voies sera d'ajouter un étage). Tout cela pour un service de moindre qualité (temps perdu à changer de train, sans parler de ceux qui rentre par le nord et doivent prendre le métro pour atteindre leur destination qui auront deux changements de véhicules sur deux kilomètres à peine).

  • Posté par Dechamps Pascal , mardi 30 juillet 2019, 20:12

    Brillante idée libérale que de diviser l'organisateur des voies de l'exploitant captif unique. Cela pourrait être envisageable s'il existait plusieurs exploitants. Comme ce n'est pas le cas, il faut fusionner Infrabel et sncb.

  • Posté par Joute Dodo, mercredi 31 juillet 2019, 11:35

    Infrabal et SNCB pourraient coexister et collaborer. Pour cela, il faudrait remplacer tous les parachutés politiques par des gens compétents. Et avoir un ministre de la mobilité qui donne du poing sur la table, les rappelle à l'ordre et ne leur donne pas d'autre choix que de collaborer.

  • Posté par NOBEN Karl, mercredi 31 juillet 2019, 9:27

    Bien sur qu'il ya plusieurs exploitants... La séparation à été mise en oeuvre dans le cadre de la libéralisation du fret qui a amené une dizaine d'opérateurs à occuper le marché et la privatisation de l'opérateur historique. Comme ce sont majoritairement les mêmes voies pour le fret et pour les voyageurs, ca n'aurait pas eu de sens de ne séparer que pour le secteur libéralisé...

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