Razvan Marin: «Je parviens à suivre le rythme de l’Ajax»
Le championnat des Pays-Bas reprend ses droits ce vendredi avec un insignifiant PEC Zwolle-Willem II Tilburg. À défaut d’une véritable affiche de reprise, tous les regards se tourneront samedi vers le Gelredome d’Arnhem où l’Ajax Amsterdam entame un périple qu’il espère aussi glorieux qu’il y a quelques mois. Avec l’ancien Rouche Razvan Marin au cœur du dispositif ajacide.

Du côté de l’Ajax Amsterdam, l’histoire est un éternel recommencement. Club le plus titré des Pays-Bas, il doit vivre avec la frustration d’être également le vivier le plus souvent « pillé » par les grands d’Europe depuis près de 50 ans. Après une demi-finale de Ligue des Champions et un titre national, l’été 2019 n’a pas échappé à la règle avec Frenkie de Jong et Matthijs de Ligt, partis respectivement à Barcelone et à la Juventus pour plus de 140 millions d’euros (en attendant peut-être Donny van de Beek annoncé comme alternative à Pogba au Real Madrid), excédant largement le budget annuel de l’Ajax établi à hauteur de 110 millions pour 2019-2020 ou les primes de l’UEFA pour la campagne 2018-2019 en Ligue des Champions (plus de 90 millions). Depuis l’année dernière, l’Ajax Amsterdam a cependant opéré une rupture culturelle, à l’encontre de la politique longuement défendue par Johan Cruijff.

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