Italie: Matteo Salvini déclenche une crise politique
Le ministre de l’Intérieur a décrété l’éclatement de la coalition au pouvoir avec le Mouvement 5 étoiles en réclamant la tenue d’élections anticipées. En votant contre le projet Lyon-Turin, le parti populiste a donné à Salvini une occasion en or d’acter une rupture qu’il attendait avec impatience.
Rendons rapidement la parole aux électeurs. » Le coup de massue, tombé ce jeudi soir, a été assené par Matteo Salvini : le ministre de l’Intérieur a réclamé des élections anticipées le plus « rapidement » possible, décrétant l’éclatement de la coalition au pouvoir. « Allons tout de suite au Parlement pour prendre acte qu’il n’y a plus de majorité », a exigé l’homme fort du gouvernement italien dans un communiqué, diffusé après une série de rencontres entre dirigeants politiques.
La rupture entre les deux partis au pouvoir, la Ligue d’extrême droite dirigée d’une main de fer par Matteo Salvini et le Mouvement populiste 5 étoiles de Luigi Di Maio, est officiellement actée. Et devrait vite être consommée : Salvini a précisé dans la foulée que le Parlement pourrait être convoqué dès la semaine prochaine afin d’entamer la procédure nécessaire.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par Morgenthal Jean-Claude, mardi 20 août 2019, 18:27
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Posté par Agoni Cinzia, vendredi 9 août 2019, 11:36
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Posté par Thijs alain, vendredi 9 août 2019, 10:17
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Posté par bernard delpierre, vendredi 9 août 2019, 12:35
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Posté par Deckers Björn, vendredi 9 août 2019, 9:18
Plus de commentairesEn Gelbique on vote sans grande conviction et il faut une éternité pour reformer un gouvernement gérontocratique dont la population ne veut plus. Et à cause de cela, l'extrême droite monte inexorablement. ---- Ici aussi, c'est une histoire de fous.
A quand la marche sur Rome?
Il y a un sérieux problème en Italie....depuis longtemps
Comme les partis traditionnels se sont des décennies durant voilé la face par lâcheté et ne se sont pas saisi des problèmes de migration en élaborant un schéma clair des conditions pour entrer ainsi que des devoirs à respecter par chaque candidat, on en arrive au foutoir actuel où sur 1000 migrants, si vous en trouvez 10 qui ont fui pour des raisons de persécution religieuse ou politique, vous avez gagné le gros lot à la loterie.Et après on s'étonnera après que des démagogues en profitent pour occuper le terrain que les soi-disant hommes politiques leur ont abandonnés...
Une potentielle majorité absolue de Ligue et de Fratelli d'Italia. Glaçant! Les Italiens sont-ils tombés sur la tête? Cela ressemble de plus en plus au retour du Duce, une expérience pourtant bien sinistre dans l'histoire moderne de l'Italie...