Brexit: «No deal» avec l’UE mais un «deal» avec Trump?
Tout à son opération « Brexit, quoi qu’il arrive » le 31 octobre, le gouvernement Johnson se berce des promesses américaines.


Barack Obama avait prévenu : le Royaume-Uni se retrouverait « en bout de file » pour négocier un accord de libre-échange avec les États-Unis en cas de Brexit. Donald Trump et son émissaire dépêché lundi et mardi à Londres affirment tout le contraire.
John Bolton, le très « faucon » conseiller à la sécurité nationale US, a assuré dans la capitale britannique que le Royaume-Uni sera « en première ligne » en vue d’un accord commercial dès que le Brexit sera consommé – à la date du 31 octobre, garantie par le nouvel occupant du 10 Downing Street, Boris Johnson. Avec ou sans accord avec les 27 États membres de l’UE. Lesquels semblent résignés à la deuxième option. « Il est clair que la politique officielle (de Londres), c’est le no deal », nous glisse un diplomate européen informé, sous couvert d’anonymat. « Il n’y a pas d’alternative à court terme à ce no deal ».

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Comme cela UK pourrait nous refiler les produits US via l' Irlande du nord qui n' aurait pas de frontière avec l' Irlande du sud et le reste de l' EU.
C'est bien là que ça coince! C'est pour cette raison que le backstop est essentiel, ou alors il faut impérativemet une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la république d'Eire (ou entre l'Irlande et la Grande Bretagne, au milieu de la Mer d'Irlande).
Marrant, le RU phagocyte par son ancienne colonie.