Italie: l’affaire du navire humanitaire Open Arms sur fond de crise institutionnelle
Le navire humanitaire de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms se trouvait ce jeudi juste en face de l’île de Lampedusa (Italie) avec 147 migrants à bord, en plein débat gouvernemental sur la légitimité de leur présence dans les eaux italiennes et au beau milieu d’une crise gouvernementale.

L’affaire du navire humanitaire espagnol « Open Arms » a jeté un nouveau pavé dans la mare des polémiques. Résumé de l’histoire : après avoir secouru 147 migrants en Méditerranée, le capitaine de l’Open Arms demande l’autorisation de débarquer ses passagers sur la petite île sicilienne de Lampedusa, le port le plus proche. Comme dans les scénarios précédents, Matteo Salvini, qui a signé début août un décret interdisant l’accès aux eaux territoriales aux navires des ONG, en s’appuyant sur l’adoption du décret sécurité, refuse d’accorder cette autorisation. L’organisation humanitaire espagnole saisit la justice italienne et un tribunal administratif suspend le décret de Matteo Salvini. Le navire fait route sur Lampedusa tandis que Matteo Salvini signe d’une main rageuse un deuxième décret destiné à empêcher le transit, l’entrée et l’arrêt dans les eaux territoriales de l’Open Arms. La ministre de la Défense italienne, Elisabetta Trenta, refuse de contresigner.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Messieurs les ONG, merci ! Vous avez rempli votre contrat. Les passeurs se sont bien remplis les poches et vous en remercient, vous aussi, ne dites pas le contraire, combien a encaissé l’ONG de la capitaine ? Plus de 1.500.000 € en deux jours ! Faut le faire ! Vous avez recueilli les immigrés. Bravo ! Mais, maintenant que comptez-vous en faire ? Ça ce n’est pas votre boulot ! ce n’est pas non plus celui de l’Europe. Dans le golfe persique, là, il y a des pays très riches avec des dollars à ne pas savoir quoi en faire ! Voilà l’endroit où il faut déposer les immigrants. Mais, je doute très sincèrement que vous ayez le courage de les déposer dans ces pays ! Eux non plus ne veulent pas de cette population alors que faire ?
Un mot : ridicule.