Festival de Salzbourg: une sublime «Alcina»
L’opéra « Alcina » mis en scène par Damiano Michielietto constitue une des plus grandes réussites haendéliennes jamais réalisées.

Alcina ne s’inscrivait pas dans la même problématique puisqu’il constituait une reprise du Festival de Pentecôte conçu par Cecilia Bartoli qui en est la directrice et l’avait consacré cette année à l’univers des castrats. Le créateur de Ruggiero, le héros chrétien tombé dans les envoûtements de la magicienne Alcina, était incarné à la création par rien moins que le grand castrat Carestini. Tiré du poème épique Orlando furioso de l’Arioste, Alcina nous raconte l’histoire de la reconquête de Ruggiero, tombé sous la griffe (ou les charmes) d’Alcina qui transforme en pierres, arbres et animaux tous les guerriers chrétiens tombés en son pouvoir. Sa promise Bradamante, déguisée en homme, et Melisso, son fidèle écuyer, débarquent dans l’île d’Alcina pour rappeler Ruggiero à ses devoirs. La lutte contre l’attachement à Alcina est longue et complexe mais finit par réussir : Ruggiero repart avec sa fiancée Bradamante et tous les prisonniers, libérés de leurs sortilèges sont rendus à la liberté.

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