Le Pukkelpop retire les drapeaux flamingants après des menaces visant Anuna De Wever: la N-VA s’insurge
La militante pro-climat Anuna De Wever a été menacée de mort par des jeunes gens porteurs de drapeaux frappés du lion noir. Les organisateurs du festival ont dès lors décidé de faire retirer les drapeaux polémiques.
Après l’émoi causé par l’incident autour de la militante Anuna De Wever, les organisateurs du Pukkelpop ont décidé d’ôter les drapeaux flamingants des campings du festival. « Seuls les drapeaux flamingants frappés du lion noir, symbole de la collaboration, ont été enlevés », ont-ils précisé. Plusieurs membres de la N-VA ont réagi sur Twitter, critiquant fermement cette décision.
La militante pro-climat Anuna De Wever aurait en effet été importunée par des jeunes gens porteurs de drapeaux frappés du lion noir. Les festivaliers ont menacé de mort la jeune activiste, qui aurait été bombardée avec des bouteilles remplies d’urine.
Les organisateurs du festival limbourgeois ont décidé dès lors de faire retirer les drapeaux polémiques.
Une mesure « stupide »
Pour la nationaliste flamande, Zuhal Demir, la police doit agir face à ces actes. Les festivaliers qui s’en sont pris à la jeune femme doivent être « exclus du festival ». L’ex-secrétaire d’Etat condamne toutefois la mesure prise par les organisateurs. « Confisquer ces drapeaux, frappés du lion noir, est stupide et sèmera la haine », a-t-elle réagi, espérant que les organisateurs « ont de bonnes raisons » d’avoir pris cette décision.
Theo Francken estime également qu’« harceler des filles parce qu’elles sont militantes n’est évidemment pas correct » mais « enlever tous les drapeaux flamands avec le lion comme représailles… », a-t-il écrit ajoutant un « hum ».
« Elle a été huée à juste titre »
Pour Wout Patyn, la jeune militante est responsable de ces attaques. « Le fait qu’Anuna De Wever vienne exprimer son opinion sur le climat est problématique », pointe le nationaliste flamand. « Elle a été accueillie par des cris et des huées à juste titre », souligne le politicien qui ajoute : « La politique ne fait pas partie d’un festival. »
© Rossel & Cie - 2023
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Posté par Deckers Björn, samedi 17 août 2019, 13:55
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Posté par Leotard Marc, samedi 17 août 2019, 13:50
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Posté par Deckers Björn, samedi 17 août 2019, 13:57
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Posté par Theys Jos, samedi 17 août 2019, 10:34
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Posté par Monsieur Alain, samedi 17 août 2019, 9:59
Plus de commentairesIl fait de plus en plus irrespirable en Flandre. Je pense que le PS a raison d'opposer un niet à la NVA. Soit il y a encore une possibilité de monter un gouvernement démocratique dans ce pays, soit il vaut mieux en finir que de s'associer à la lie racistes, aux ligues factieuses qui s'emparent de la Flandre!
Indice d’une presse qui ne fait pas son job : on nous rebat les oreilles avec ‘’des menaces de mort’’, mais personne ne s’enquiert de la vérité ni de ce qui a été dit exactement. - S’ils ont juste dit « va crever avec tes slogans », franchement ce ne sont pas des menaces de mort ! Pas de politique ou de religion sur un festival. Ni discours Ecolo bobos, ni drapeaux flamingants.
Des bouteilles ont été lancées. Pour moi, c'est bien plus grave encore que des menaces! Il vous faut quoi,un mort pour qualifier l'inqualifiable? Un peu de sérieux svp!!!
1. Hier Anuna a déclaré qu'elle n'a pas été réveillé. Aujourd'hui elle serait ménacé de mort, bombardé de bouteilles. Demain on lira ce que les média auront encore inventé. 2. Le responsable, c'est l'organisateur du festival, le millionnair socialiste Chokry, qui a fait arrêter la musique pour donner la parole aux activistes. Ce geste a généré son retour de flamme. 3. Un symbole de la collaboration n'a jamais existé. Sinon il existerait aussi dans la parti Sud du pays ou toutes les industries et les mines ont turpiné pendant la guerre au profit de l'ennemi de la patrie
Mr W. P. ça devient inadmissible sur le plan politique quand ce n'est pas votre politique qui est ainsi mise "à l'honneur".