Comment la violence d’extrême droite se banalise en Angleterre
Les agressions commises par des sympathisants de mouvements d’extrême droite ne cessent de s’intensifier. De l’autre côté de la Manche, on s’inquiète d’un phénomène de normalisation encouragé par la radicalisation du discours des politiques traditionnels.


Il est approximativement 3h du matin le 17 août dernier quand Owen Jones sort d’un pub londonien. Le jeune Britannique, qui venait de célébrer son trente-cinquième anniversaire, dit au revoir à ses amis quand un groupe de quatre hommes le jette au sol puis lui assène des coups au niveau de la tête et du dos, avant de frapper ceux qui tentent d’intervenir.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Même phénomène en Flandre et presque partout en Europe et peu de citoyens et de médias semblent s'en inquiéter. Bien peu de leçons sont tirées de l'histoire récente qui, il est vrai, est parfois revue et corrigée en fonction de la cible à atteindre. Pourtant, ne dit-on pas que même un âne ne butte pas deux fois sur la même pierre?
Voilà où nous mènerons les partis nationalistes et d'extrême droite. La fin de la liberté d'expression, la violence contre les opposants. En bref, la dictature.
En effet, c'est extrêmement inquiétant.