Budget: la FEB veut des résultats malgré un gouvernement en affaires courantes
La Fédération des entreprises de Belgique veut que le gouvernement en affaires courantes prépare le terrain à son successeur. Objectif : rationaliser les dépenses publiques.
Après l’appel aux réformes de cinquante patrons flamands, la semaine dernière, et l’agacement de certains chefs d’entreprise wallons vis-à-vis des négociations gouvernementales qu’ils jugeaient trop centrés sur les postes, c’est au tour de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) de mettre son grain de sel. Dans une carte blanche publiée ce lundi (cf. ci-dessous), l’administrateur-délégué de la FEB, Pieter Timmermans, estime que le gouvernement en affaires courantes ne doit pas rimer pas avec « chômage technique ». Le patron des patrons demande que le gouvernement se fixe un objectif de réduction des dépenses publiques courantes de 5 % en cinq ans.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
© Rossel & Cie - 2023
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Tout à fait d'accord avec la FEB, il faut rationnaliser: quelques idées pour venir en appui àMr Timmermans: 1/ supprimer les subsides aux entreprises assistées alors que dans le même temps, elles augmentent le salaire de leurs patrons. 2/ supprimer les aides à la formation lorsque les entreprises (en réalité la plupart) ne remplissent pas les conditions légales de dépenses de formation pour leur personnel. 3/ supprimer les subsides aux entreprises qui licencient tout en faisant des bénéfices et font ainsi augmenter le budget des allocations de chômage. 4/ supprimer les niches fiscales afin de rétablir une saine concurrence entre les entreprises. Cela permettra d'engranger des rentrées publiques et donc d'assainir certaines dépenses moins prioritaires. 5/ pour une saine concurrence aussi, établir un impôt des sociétés équitables et arrêter que certaines paient du 20% et d'autres du 5%. 6/ lors de la prochaine "crise" provoquée par des entreprises (bancaires ou autres), refuser d'injecter des milliards, d'endetter le pays pour des dizaines d'années et après recevoir des leçons de ces entrepreneurs qui demandent de rationnaliser les dépenses profitant aux Belges mais en ne remettant pas en cause le paiement de cette dette injuste. Le débat est ouvert. Les assistés ne sont pas toujours là où on nous le fait croire.
Des économies? Comme cela, au hazard? Dans quel domaine? Quels fonctionnaires? Quels hôpitaux? Quels Tribunaux? Quelles écoles ou universités? Ce Monsieur imagine que cela va améliorer la conjoncture. Qu'il se rende compte que ce sont les économies drastiques de Cameron qui ont conduit au brexit . Tout le monde est d'accord sur ce point.
Tout pour le patronat et tant pis si nous avons encore plus de pauvres en Belgique. C'est vrai après tout,nous savons que les pensions sont trop élevées, Il suffit de laisser mourir certains malades et nous n'avons qu'à mettre au chômage des fonctionnaires. Evident. Nous savons que le déficit de cette année est provoqué en grande partie par un taxe shift non financé (qui a bien profité aux entreprises) et une perception de l'impôt des entreprises anticipées.
Oui oui, on sait, Timmermans:il faut retarder encore l'âge de la pension, les diminuer pour faire des économies permettant une diminution des charges patronales, ce qui permettra aux entreprises de dégager plus de bénéfices à distribuer entre les actionnaires. On connaît la chanson !
Commençons par diminuer la dotation du Ministre federal de l'Economie sachant qu'il y a des Ministre de l'Economie dans chaque Région déjà. Idem pour l'Energie et les Transports publics etc...