Yann Moix, d’enfant battu à écrivain en colère
Avec « Orléans », qui raconte son enfance battue, l’écrivain déclenche une guerre familiale. Ses amis le défendent. Le père et le frère de Moix contre-attaquent.


A quatorze ans, à l’âge où ses congénères punaisaient les posters de jeunes rock stars chevelues sur les murs de leur chambre, lui n’avait qu’une idole : André Gide, écrivain d’un autre temps. Auteur, notamment, de cette phrase terrible : « Familles je vous hais ! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur. »
La chambre de l’adolescent n’était point un refuge. Plutôt une cellule, où Yann cherchait à soigner des plaies et des humiliations en se sauvant dans les livres. Du moins, c’est l’histoire qu’il nous raconte, dans un roman qui vient de sortir, Orléans, et où il n’est question, d’un bout à l’autre, que du long chemin de croix que fut sa jeunesse, lui qui fut entouré par des parents aux mœurs de Thénardier.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Un chant d'éoliennes à lui tout seul mais alimentées par le réseau.
Ras le bol de ce faiseur de buzz parisien qui n’aime pas les femmes de plus de 50 Ans.
C'est juste se faire de la pub gratuite pour son livre. Il crée une polémique et zoum, on parle de ce bouquin sans même avoir le moindre renseignement sur son talent d'écrivain (on se demande pour quels motifs les médias les relaient). Un jour ce sont les femmes de 50 ans, un autre jour sa famille...
Quelle suffisance, le bonhomme ! Mais non, les gens ont très bien compris. Il s'agit d'un roman, donc d'une fiction. Mais l'auteur prend bien soin de laisser entendre qu'il s'agirait surtout d'une autobiographie, ce qui ne manquera pas d'entraîner les réactions indignées des personnes maltraitées par son récit. Et, comme il fallait s'y attendre, ces réactions font le buzz. Le plan marketing de l'auteur a parfaitement fonctionné: les médias raffolent de ce genre d'histoires croustillantes à souhait. Le roman n'aurait fait que quelques lignes dans la chronique littéraire des journaux. On parle de Moix un peu partout. Et cela fera vendre, comme de bien entendu..