Pour sauver un migrant, jusqu’où serions-nous prêts à aller? La réponse de Marie Darrieussecq dans «La Mer à l’envers»
Pour sauver un migrant, jusqu’où serions-nous prêts à aller ? C’est la question que se pose Rose. Marie Darrieussecq y répond en brandissant la célèbre phrase de Bowie : « We can be heroes, just for one day ».


Elle s’appelle Rose. Elle a la quarantaine. Elle est psychologue. Mariée. Deux enfants. Fatiguée par la névrose parisienne. Impatiente de déménager, et de retourner vers le sud-ouest, qui l’a vue grandir. Sa mère l’a convaincue de faire une croisière en Méditerranée, en y emmenant son fils adolescent et sa fillette. Façon, pour elle, d’aller chercher, aux alentours des fêtes de Noël, un peu de soleil et d’exotisme, en flânant durant quelques jours paresseux sur un immense paquebot, qui serpentera entre la Grèce, l’Italie, Malte et l’Espagne.
Un paquebot, que dis-je ! Un HLM de mer. Une forteresse de blancs. 300 mètres de long. Douze étages. 4.000 passagers. Un bateau-ville. Et le symbole d’une Babylone finissante, glissant lentement sur les eaux solaires… et maintenant prise d’assaut.

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