Mort d’Anthoine Hubert à Spa-Francorchamps: comme un rappel, cruel et « nécessaire » à la fois
Il faisait gris, ce dimanche matin sur Francorchamps. Après avoir généreusement brillé ces derniers jours, le soleil avait choisi de se cacher, et de laisser au « plus beau circuit du monde » cette robe grise dans laquelle il s’était drapé la veille bien malgré lui, suite au décès du jeune Français Anthoine Hubert.


La course automobile a tué, et a dès lors eu droit à ouvrir les JT, à inonder les réseaux sociaux ainsi que les Unes des gazettes. Le sport automobile est soudainement revenu dans les foyers, tous les foyers, là où il n’a que rarement droit de cité – uniquement quand il tue, en fait. Un « hommage » auquel n’ont pas droit les dizaines d’alpinistes, de parachutistes ou de cyclistes, par exemple, qui se tuent tous les ans en assouvissant leur passion.
Cette passion dont se nourrissait Anthoine Hubert comme ses pairs, celle-là même au nom de laquelle d’autres gamins sont remontés dans leur Formule 3, dimanche matin, quelques instants après avoir observé une minute de silence en mémoire de leur pote. Visière baissée, ils sont repartis à l’assaut du Raidillon et des autres pièges de ce « plus beau circuit du monde » qui s’est remis à tuer.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
C'est triste à dire. Mais comme dans beaucoup de domaines, l'excès de sécurité nuit à la sécurité car elle annihile le sentiment de prudence.