Broyée, la société syrienne tente de survivre
Huit années de guerre ont brisé les Syriens, sauf une minorité proche du régime qui se pavane avec ostentation. Une économie de pillage, des milices hors-la-loi et les pénuries en tout genre sont le lot du plus grand nombre.


Dans les parties de la Syrie contrôlées par le régime de Bachar el-Assad, celles qui n’ont jamais échappé à sa férule ou celles qu’il a reconquises avec l’aide militaire de la Russie et de l’Iran ces dernières années, la vie reprend peu à peu ses droits. Une vie misérable, de subsistance élémentaire, pour la grande majorité des gens. La société syrienne sort broyée de huit années de guerre et les esprits, sinon les corps, en porteront durablement les stigmates.
La classe moyenne, naguère majoritaire dans les villes et agglomérations, survit à grand-peine dans une pauvreté que les pénuries en approvisionnements divers et les carences des services publics (eau potable, électricité, gaz) rendent plus amère encore. La corruption à tous les étages aggrave les frustrations, cela alors que les protégés du régime exhibent leur prospérité avec mépris.

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