Lagarde veut une BCE plus à l’écoute
La commission des Affaires économiques du Parlement européen a largement approuvé la nomination de Christine Lagarde à la présidence de la BCE, après une audition sans faute.

Christine Lagarde ne manie pas le langage cryptique des banquiers centraux, dont le moindre mot inhabituel, parfois la moindre intonation, peuvent réorienter les agissements des marchés financiers. Enfin, pas encore. Ce qui lui a permis, sans remettre en cause les fondements de la politique monétaire actuelle de la Banque centrale européenne dirigée encore par Mario Draghi, de faire entendre ses idées personnelles sur les infléchissements qu’elle compte imprimer à l’institution qu’elle dirigera à partir du 1er novembre prochain.
Auditionnée pendant deux heures mercredi matin par la commission des Affaires économiques du Parlement européen, lequel doit donner son avis - non contraignant - sur la nomination de l’actuelle patronne du Fonds monétaire international, l’ex-ministre des Finances de Nicolas Sarkozy a réalisé une prestation assez convaincante.

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