Accueil Société

«Le vrai racisme, c’est différent»: quand le foot italien se complaît dans le déni

Romelu Lukaku dénonçait lundi les cris racistes dont il a été victime lors d’une rencontre contre Cagliari. Ses propres supporters lui répondent dans une tribune surréaliste : « Considère cela comme une forme de respect ».

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Enquêtes Temps de lecture: 5 min

Racistes, les cris de singe ? Naaaaaaaaaaan. Romelu Lukaku doit encore s’habituer aux fines tactiques italiennes en matière de football, explique en substance une lettre adressée par les ultras du Virage nord (Curva nord) de l’Inter Milan à l’attaquant belge. Romelu Lukaku, visé par des cris de supporters sardes lors du déplacement de l’Inter à Cagliari (1-2), avait dénoncé lundi le racisme dont il a été victime, appelant les fédérations à réagir « fermement » (voir ci-dessous). Mais c’était sans compter sur la réaction de ses propres supporters. Pas question de racisme, donc, mais de « moyens » pour « aider l’équipe ». Le fantasme du 12e homme qui va « déstabiliser l’adversaire » en jouant les coups bas. « Le vrai racisme est une affaire complètement différente et les supporters italiens le savent bien », assurent les ultras dans un message aux tours d’avertissement : prends sur toi, ça va continuer.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

2 Commentaires

  • Posté par Vynckier Albert, jeudi 5 septembre 2019, 14:43

    le singe c'est celui qui pousse des cris de singe.

  • Posté par Carré Albin, mercredi 4 septembre 2019, 23:13

    Plus la religion prend un place importante dans une société moins elle est éduquée et plus elle est friande des jeux du cirque, le football aujourd'hui. Pour ceux qui ne sont pas illettrés, nombreux en Italie, déverser sa bêtise dans les égouts de la société est une option de choix. Les politiciens de caniveaux comme Salvini par exemple exploitent à fond ces filons de décérébrés.

Aussi en Société

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs