Compter les féminicides révèle un phénomène mais ne l’épuise pas
Les atouts et les faiblesses reconnnus aux statistiques éclairent peut-être sur les possibilités et les limites de ce genre de comptabilités


Elles sont 101 à être décédées de violences conjugales depuis le début de l’année en France, au moins 15 en Belgique. Depuis quelque temps, les féminicides ont dans plusieurs pays leurs tragiques indicateurs qui entrent en service le 1er janvier et se figent le 31 décembre pour entre-temps bouger d’une unité à chaque nouveau drame. En quantifiant l’ampleur du mal, ces décomptes ont révélé, ont souligné un phénomène qu’il est désormais d’autant plus difficile de nier. Au-delà, puisqu’ils l’ont fait à la force du chiffre, du nombre, ils ont permis à la statistique de renouer avec un des premiers apports qui lui fut reconnu : celui de régner sur les grands nombres et de révéler.

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