Brabant wallon: le métier d’accueillant d’enfants a de l’avenir
A partir du 1er janvier 2020, on ne pourra plus engager que des accueillant(e)s salarié(e)s. L’Intercommunale sociale du Brabant wallon espère susciter des vocations.


J’avais envisagé la carrière avant la réforme, mais j’ai vite reculé en découvrant les incertitudes sur le salaire quand un enfant ou moi-même allait tomber malade. Mais avec le statut de salarié qu’on nous propose désormais, je n’ai pas hésité. J’ai un emploi fixe, un salaire fixe, des congés payés. C’est la grande sécurité d’emploi. Et comme j’aime m’occuper d’enfants, j’ai beaucoup de chance. Je le recommande à toutes celles – et même tous ceux – qui veulent accueillir des bambins chez elles. »
Julie Verdoy est accueillante salariée à Ramillies. Elle a été engagée en septembre 2018 par l’Intercommunale sociale du Brabant wallon (ISBW) à la suite de l’adoption du nouveau statut en date du 1er mai 2018. Une révolution dans un secteur où, il y a encore trente ans, les « gardiennes encadrées » étaient considérées comme de simples bénévoles, mais avec une protection sociale intervenue en 2003 par une profession qui évoluait en « accueillant(e) conventionné(e) ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
TRES BEAU METIER . L ' accueillante doit SURTOUT "prendre " une excellente protection juridique afin de pouvoir être défendue lors de conflits avec les parents . LA société a changé L' 'agressivité - les revendications - les droits des parents - la liberté (tout est permis ) feront partie du quotidien des accueillantes .