Études de médecine: au total, 1.044 candidats ont réussi l’examen d’entrée
Un lauréat sur 4 n’est pas un résident belge.

Le taux de réussite à l’examen d’entrée pour les études de médecine est de 19,25 % pour la session de septembre, avec 497 lauréats, portant à 1.044 le nombre total d’étudiants proclamés sur 4.000 candidats – 547 personnes avaient réussi le test en juillet dernier. 1.044 lauréats sur les deux sessions, c’est deux fois plus que le nombre de numéros Inami disponibles (qui est de 505) dans six ans à fin des études.
Un lauréat sur 4 n’est pas un résident belge – la majorité des non-résidents sont français –, ce qui biaise pour l’avenir la force de travail médical en Belgique francophone : ils retournent le plus souvent chez eux avec leur numéro Inami, ce qui accentue la pénurie de médecins en Belgique.
Pour la dentisterie, les personnes non-résidentes représentaient 30 % des lauréats : il a donc été nécessaire d’activer le contingent fixé par le législateur pour cette filière, une première. Au final, 14 lauréats non-résidents ont été retenus pour la dentisterie.
Un cas de fraude a été repéré et l’examen en question a été annulé, précise le communiqué.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Cela explique aussi l'inadéquation de l'enseignement secondaire pour les études scientifiques en général.
Le para « ils retournent le plus souvent chez eux avec leur numéro Inami , ce qui accentue .... » Est-il vrai que l’on attribue un N° Inami à qq ( citoyen européen non résident en Be ) qui rentre chez lui ?? Si vrai , quelle est la logique ? N° Inami devrait être attribué uniquement aux lauréats qui s’installent en Be ou s’engagent à , ou mieux encore , uniquement aux Belges ! Si pas , l’invasion de Roumains va s’amplifier ....
"n'est pas un résident belge" ou "est un résident non belge" ?
En résumé, les francophones (dont je suis) continuent à bafouer les règles légales qu'ils ont votées ou acceptées sur le contingentement des numéros INAMI. Et on s'étonnera que les flamands réagissent devant cette gifle ?
1. Ils ne vont pas tous réussir ( 80;% ?? ) - 2. Il y a 25 % de non belges ( càd soyons clairs de français pour l’essentiel - dont le contribuable , belge soit dit en passant finance la formation - merci Bologne - ) càd si le taux de réussite est linéaire , on aurait en gros 750 x 80 % = 600 lauréats - 3. tous ne vont pas exercer ( et donc on pourrait simplement donner N° Inami aux diplômes qui exercent) - 4. Il y a qq dizaines de N° à récupérer chez les « anciens « n’exerçant plus ( ou si peu ... ) . La situation n’est pas aussi grave ....si le pouvoir politique veut agir .... De plus il faut s’attaquer au problème de fond = le nombre insuffisant de praticiens pour combler les départs à la retraite et la féminisation de la profession ( temps partiels - horaires allégés via maisons médicales , ....