«Vers une Wallonie française»
En cas de séparatisme, d’aucuns rêvent du rattachement du sud du pays à l’Hexagone. Mais plus qu’un rêve, il pourrait surtout s’agir d’une condition sine qua non de sa survie.

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le démantèlement du Royaume de Belgique est un processus inéluctable.
Au fil des décennies, le Mouvement flamand est parvenu à faire de la Flandre une véritable nation. Le terme figure expressément dans le préambule de la « Handvest voor Vlaanderen », la Charte pour la Flandre, adoptée en 2012. Et il est plusieurs fois cité dans le projet de gouvernement flamand, actuellement négocié par la N-VA, le CD&V et l’Open VLD.
Si d’aucuns, en Flandre, persistent à affirmer que la mouvance séparatiste ne dépasse pas les 5 à 10 %, force est toutefois de constater qu’il ne manque que 5 sièges à la N-VA et au Vlaams Belang, formations ouvertement indépendantistes, pour détenir ensemble la majorité absolue au Parlement flamand.

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