Edward Snowden: «Je n’aurai plus jamais le contrôle de ce qui m’arrive»
Le lanceur d’alerte Edward Snowden vit en exil forcé en Russie depuis six ans. Il préférerait venir en Allemagne. Avec LéNA, retrouvez le meilleur du journalisme européen : un entretien de Die Welt sur les diverses interprétations de l’asile politique, ce que Barack Obama et Donald Trump ont en commun et la perte de contrôle.

On entend des pas dans le couloir de l’hôtel. C’est déjà lui ? Il arrive plus tôt que prévu ? Non, c’est la femme de chambre qui choisit ce moment pour faire le ménage. Nous accrochons une pancarte « Ne pas déranger » à la porte. Il va être 15 heures, un dimanche à Moscou. Nous avons réservé une chambre au troisième étage du Metropol, un hôtel de luxe, où nous avons rendez-vous avec Edward Snowden – ancien espion et Américain sans passeport réfugié en Russie. Mais avant tout l’homme qui, semble-t-il, est à l’origine des plus grandes fuites de secrets d’État de tous les temps depuis qu’il a rendu publique en 2013 la surveillance de masse et globale des communications mise en place par les agences de renseignement américaines, la CIA et la National Security Agency NSA.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Voilà bien la faiblesse de l'UE. Si l'ensemble de l'UE accordait le droit d'asile politique à Eward Snowden (un droit qu'on lui doit au nom de ce qu'il nous a révélé), les USA ne pourrait sanctionner l'ensemble de l'UE. Par contre qu'un seul pays s'avise de commettre une telle démarche isolément et il serait une proie facile pour la diplomatie US. L'asile devrait être accordé à Edward Snowden et non en Russie.