Aung San Suu Kyi doit rendre des comptes, dit l’ONU
Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les membres d’une commission d’enquête sur les crimes commis contre les Rohingyas en Birmanie ont mis en cause la dirigeante birmane.

Elle a été célébrée comme une icône du courage, de la lutte pour la démocratie et les droits humains, couronnée par le prix Nobel de la paix 1991. C’était au siècle dernier : une éternité. Ce n’est pourtant pas le temps qui a terni l’image d’Aung San Suu Kyi, mais bien son attitude face crimes commis contre les Rohingyas, cette minorité musulmane persécutée par l’armée birmane.
Certes, ce n’est pas elle qui a ordonné à l’armée de commettre massacres et viols à grande échelle qui ont poussé près d’un million de Rohingyas à trouver refuge au Bangladesh voisin. Elle ne figure d’ailleurs pas sur la liste d’une centaine de responsables militaires birmans soupçonnés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou de génocide.

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